il marche seul
C'est un "hasard prémédité" comme je les manigance. Chaque mercredi, circulant dans ma "basketmobile", je double et salue ce Papi. Sur une route traçant d'un village jusqu'à une nationale en passant par "nulle part land". Je me jurais, un jour, de capturer la sensibilité de cette balade solitaire, sans doute nostalgique d'un temps où il ne marchait pas seul. C'était aujourd'hui ou jamais tellement la scène porte les codes de la période sociale actuelle : gilet, bâton revendicatif, circulation ralentie... Notre "ancien", chemin faisant, ne se sait pas motif de ce raccourci cocasse. Lui dire, m'arrêter un mercredi... Quite à interrompre cette marche, manifestement la cure de jouvence de ce porteur de gilet toujours jeune.
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