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VUES d'ICI, par Ugo

RAYMOND, JACQUELINE, JEAN CLAUDE, JO... NOTRE AMERIQUE A NOUS

de retour d'un état désuni

Vingt jours, 4.500 km, un décalage pas qu'au niveau horaire. Résumé d'un séjour aux USA, "very well" organisé par l'agence DTO, Dominique Travel Organisation. Retour d'un pays connecté sur la 4G : génial, grand, gros, gras. Retour d'un état où l'on vous sert du "té" à volonté : immensi...té, beauté, disparité, variété (population, nature, architecture), pauvreté (les "home laissés pour compte", l'autre version du "grève" américain). De notre côté, l'impression d'alunir : la route 66, le "troquet" du film Bagdad café, la traversée de villages perdus où résonne la voix de Jim Morisson, des bourgs aux décors de Mad Max, le territoire des indiens Navarro fiers de leur terre, des mégapoles surdimensionnées (Los Angelés, San Francisco, Las Vegas) , des hôtels-palaces vastes comme des aéroports. Et puis des rencontres... Lucas arrêté par un rappeur dans la rue en Californie pour le féliciter d'avoir, côté fringues et style, le "flow". Tristan dans l'ambiance "survie" des grands espaces. Domy chouchoutée par les coiffeuses du salon "Atomic Style Lounge" de "Las Végas" comme si on était voisins. Moi, happé par le spectacle de la rue qui souffle le show et l'effroi. Une employée du Staples Center (Los Angelés) qui nous montre son badge après avoir veillé avec l'affection d'une grand-mère sur notre entrée au match Clippers/Dallas : "my name is Jacqueline (clin d'oeil)". Notre jeune guide indien à Antelope Canyon (Arizona) : Raymond ! Et Jo "Big Chief Navarro" à Monument Valley (Utah) : vu un soir à l'épicerie du coin, revu le lendemain à la laverie du motel dont il est le boss. On discute de la condition des indiens, on lui offre la médaille de La Romieu, il nous dit au-revoir d'un poing ferme et militant. Sans oublier Jean-Claude, l'abbé qui nous a mariés dans "Graceland Chapel" à "Vegas". Quant aux sports, USA rime avec Sports Area... Du basket partout, chez les riches de Bervely Hills, devant les pavillons de la "middle class", entre les mobil-home des pauvres, cloués contre les cabanons des paumés... Des matches tout le temps à la TV, même de lycées improbables (genre sur France 3 : lycée Albert Camus de Saint-Georges du Foutra vs lycée Pablo Neruda de Bourlougnac/Louze). Et la NBA... Les adieux de Dirk Nowitzki au Staples Center : 20.000 personnes debout saluant le 41 de Dallas, frissons... Le "game" de l'année entre les Warriors et Denver. Avons vu les "all-stars" de Golden State jouer comme des "potes" pas du tout membres de la NBA (Nombrilistes du Basket Associés). Sur le parking, après le match, discussion et photo avec Mason Plumlee (Denver, 2.11 m) dispo et sympa comme un joueur de régionale 3. Et puis le sport dès l'école : des installations "top" y compris au fin fond du Nevada. Et la fac de UCLA... Des centaines d'athlètes, une bibliothèque grande comme 2 terrains de "soccer". Ailleurs, du base-ball élevé au rang de religion familiale, du foot US en "open bar". On a même vu, à la TV, le championnat du "lancer de sachets de sable sur une planche inclinée, dotée d'un trou et distante de 10 mètres des concurrents"... Bref, dans tous les sens du terme et sujet à toutes les interprétations, USA : Uniques, Stratosphériques, Amazing. C'était notre Amérique à nous.

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